jeudi 22 décembre 2011

Journal de bord du 19 aout

18km de marche, +700m / -500m de dénivelé

The camp in the Parang Chu Valley

Petit show au moment du départ: le cheval du palefrenier refuse de se laisser monter, et essaye de le désarçonner dans la rivière ;) Heureusement, l'homme a de l’expérience, et reste bien cramponné comme il faut  (pourtant il monte à cru).


Le début de journée ressemble aux précédents: marche le long du Parang Chu qui ne change pas. Mais au fur et à mesure de la journée, la vallée voit sa physionomie changer peu à peu: la vallée s'encaisse, et on doit monter sur les rebord abruptes du bord de rivière.


L'érosion à produit toutes sortes de formes étranges

Ça monte, ça redescend, ça n'arrête pas ! Tantôt dans les pierriers, tantôt sur un petit chemin étroit à flan de colline...
The Parang Chu valley


Et nous cavalons encore et toujours.


Le paysage n'est pas la seule chose à changer au fur et à mesure de la journée, et on arrive au camp sous une légère pluie.


mercredi 21 décembre 2011

Jeudi 18 août : la vallée de la Parang Chu

Après une brêve rencontre avec les marmottes (encore!), nous entamons la vallée de la Parang Chu. Première étape (et pas des moindres) : traversée de la rivière... “Today, sandales” nous avait prévenu le guide ce matin! Et effectivement... La rivière est immense, avec de nombreux bras, et il y a du courant... Heureusement que le soleil est là pour sècher les pantalons ensuite!

La vallée de la Parang Chu est très large. La rivière se divisent en de nombreux bras, et l’eau n’est pas très claire... Mais de temps en temps, on trouve un bras de la rivière avec de l’eau très claire sur le côté : quel est ce mystère?

jeudi 15 décembre 2011

Journal de bord du 18 aout

11.3km de marche, +305m / -226m de dénivelé

Le beau temps à enfin l'air de tenir bon.


Aujourd'hui, en début d'étape, traversée de la Parang Chu.
La rivière provient principalement de la fonte du glacier tout en haut de la vallée. Bon nombre de bras à traverser sur les 300m de largeur de la vallée, et pour certains, on est mouillés jusque mi-cuisse et le courant est à la limite de ce qu'il est raisonnable de traverser sans cordée.



Le reste de la journée est tranquille, le long du Parang Chu

Parang Chu

On arrive au campement à 14h après une bonne sieste en cours de route.



mercredi 7 décembre 2011

Mercredi 17 août : encore des chevaux sauvages...


Nous continuons d’avancer dans la plaine... Très belles vues sur le lac et les montagnes enneigées. Rencontre avec trois chevaux sauvages, qui ne semblent se laisser approcher que d’une certaine distance : c’est la distance de sécurité?

Journal de bord du 17 aout

14km de marche, +167 / -189m de dénivelés

Ce matin, il fait beau
Et le paysage est toujours aussi magnifique.

Quiet morning

Aujourd'hui on pouvait faire la grasse mat' jusque 7h, mais dès 6h30, il fait trop chaud sous la tente pour y rester. J'en profite pour aller faire quelques photos.

On a vu pire pour un petit déj en plein air !
 Dès que je mets le nez dehors, le vent glacial me rappelle qu'on est quand même à plus de 4500m.

Quelques heure de marche dans le désert formé par l'arrivée de toutes les vallées sur le Tso Moriri...
photo: Christine


... pendant lesquels on croise quelques habitants locaux
Tibetan wild ass

khyang
  Sunbathing is a way of life


On monte ensuite jusqu'à une source qui jaillit de nul part dans la montagne.
on en profite pour faire une petite pause...

Et on suit le cours d'eau et la vallée verte qu'il forme. On retrouve nos marmottes tout le long jusqu'au campement.

_1120650.jpg


Arrivés à 13h, on en profite pour faire un brin de toilette. 1er rasage de du séjour, et même 1er coup d’œil dans un miroir ! Mon nez fait peine à voir, brulé à la fois par le soleil et le froid...

le campement du jour

mercredi 30 novembre 2011

Journal de bord du 16 aout : le long du Tso Moriri

22km de marche, +254m/-275m de dénivelés

Il a continué à pleuvoir toute la nuit.
Et ça continue (encore et encore).

Alone in the wild Himalaya

Départ le long du lac Tso Moriri: il faut arriver de l'autre coté ce soir, et il fait plus de 20km de long.

C'est désertique, d'un coté le lac, de l'autre coté des roches et du sable, quelques herbes parfois.
Pas le moindre animal aujourd'hui.
Desert lake Tso Moriri


On profite d'avoir bien avancé la matinée pour prendre une bonne pause à midi.






photo: Christine

photo: Christine


D'autant que les paysages se laissent regarder et que le ciel se dégage au fur et a mesure.




En reprenant le chemin, on croise quelques signes que la civilisation n'est pas si loin que ça




L'arrivée est sublime : au bout du lac, on arrive sur la rivière qui descend des glaciers et qui se jette dans le lac.
Et il faut traverser la rivière pour atteindre notre campement


Ici on se sent vraiment perdu dans la nature.
Derrière nous, plus de 20km de lac.

 De chaque coté, des pics enneigés.

Et devant nous, la rivière qui s'enfonce dans la vallée, avec nos chevaux qui paissent tranquillement.
Serenity has its places

A part quelques canards, il n'y a rien ici qui puisse perturber le calme et la sérénité de ce coin perdu au bout du monde.


A la lumière du soleil couchant, tout est encore plus beau, et j'ai l'impression de prendre et reprendre sans-cesse les même montagnes en photo pour essayer de capturer le moment où la lumière est la plus belle.

Night in Ladak
Et je suis encore dehors à faire des photos jusque tard dans la nuit...

dimanche 27 novembre 2011

Lundi 15 août : repos et jeux de cartes!

Journée de repos avec alternance de soleil et de pluie (surtout pluie).

L’équipe nous a donné des noms indiens :


Dans les troupeaux de chevaux et/ou mules de nos voisins de campement :

vendredi 25 novembre 2011

Journal de bord du 15 aout : repos à mi-voyage

Grass-mat jusque... 9h
Aujourd'hui c'est fête, on fait la grass-mat jusque 9h du matin !
Il pleut...

Le guide et les autres nous ont donnés des surnoms, les voiçi donc:
Tsetan Namgyal - Alain
Phunchok Targays - moi-même
Yangchan Lamo - Christine
Skalzang Lamo - Sara

Pas la moindre idée de ce que ca signifie... en tout cas ils ne nous appellent que comme ça, jamais par nos prénoms.


11h
Il pleut.

16h
Il pleut de plus en plus.

19h
Il pleut toujours.
Nous sommes restés coincés presque toute la journée sous la tente, à jouer aux cartes.
Pendant le diner, le guide nous apprend que la route entre Leh et Manali est fermée pour cause de glissement de terrain...
Et il nous apprend également que nos chevaux se sont quelques peu égarés et que notre palefrenier était parti à leur recherche depuis le matin.

On verra donc le lendemain s'il sont de retour et que l'on peut repartir avec tout notre équipement !
Avec tout ce que j'ai été occupé cette journée, j'ai pas eu 1s pour faire des photos... (ou bien peut-être que j'ai pas de photos parce que ça servait à rien de sortir l'appareil vu le temps qu'il faisait)

dimanche 20 novembre 2011

Journal de bord du 14 aout

18km de marche, +385/-1285m de dénivelés

Encore un peu de neige ce matin, mais trois fois rien par rapport à la veille.


La journée n'est pas très difficile: on passe un col à 5400m puis descente dans la vallée pour atteindre le lac Tso Moriri.

Le soleil pointe le bout de son nez de temps en temps, mais le ciel reste bien noir la plupart du temps.

Tout au long de la descente, la vue sur le Tso Moriri est splendide !

 Tso Moriri

Tso Moriri


Après avoir traversé une grand plaine désertique, on se faufile entre deux amont rocheux pour atteindre le dernier bout de vallée qui descend jusqu'au Tso Moriri, et on a l'impression d'arriver dans le monde perdu: d'un seul coup, tout est vert, on croise des Yacks et des chevaux qui paissent...

Wild India
Le tso Moriri est juste derrière cette barrière rocheuse au bout de la plaine

d'autres cheveux descendent depuis le même col que nous




La plaine déboule sur un petit pont fait de bois et de pierres, qu'il faut traverser pour atteindre la vallée verte
 
Wood and stone bridge in Ladakh



On hésite à passer dessus (notez que votre serviteur est déjà passé, lui ! )
on finit par le passer, non sans appréhension...
prendre la pose au milieu...
puis dans l'autre sens...
Green valley before reaching Karzok
la vallée qui débouche sur Karzok, au bord du Tso Moriri


Himalaya


Mani stones


Après 9 jours de montagne, c'est dépaysant.de retrouver des gens dans le petit village De Karzok où l'on arrive.
le camp de camping pour les trekkeurs à l'entrée du village
nos tentes sont déjà montées dans notre emplacement

Tso Moriri
Karzok nous offre une vue imprenable sur le lac

King of Rupshow Valley
les camions du coin sont hauts en couleurs

Night in Karzok
la nuit venue, je tente une petit photo de nuit depuis l'entrée de ma tente...